Un gros bras dans une boîte s’oppose à des gens frustes.
On ne retrouve pas le même plaisir, quand bien même fût-il régressif, que pour l’original. C’est à Jake Gyllenhaal que revient la tâche d’interpréter l’ersatz de Patrick Swayze, jamais crédible malgré des séances intensives de culturisme. Les dialogues recèlent d’axiomes patents tels « On ne gagne jamais un combat » et ça survient quand le métrage s’essaie à philosopher, je vous laisse imaginer le reste. Le nom prestigieux de Doug Liman dans le domaine des films d’action m’avait fallacieusement vendu du rêve. Bref, une vulgaire overdose de testostérone indigne de son prédécesseur et le ferait même passer pour un chef-d’œuvre.