Ridley Scott nous offre sa version de Robin des Bois, plus réaliste et plus violente!
Après de nombreuses adaptations différentes, Ridley Scott nous offre sa version de "Robin des Bois", plus réaliste, plus violente, mais surtout meilleure! Scènes de combats épiques bien situées dans le temps, acteurs impressionants, équipe technique au top du top... "Robin des Bois" est une bombe!
Après tant d'adaptations de la légende de Robin des Bois, voici enfin une adaptation pour le moins originale et beaucoup plus sérieuse que les précédentes, réalisée par Ridley Scott. Le réalisateur des tout aussi retentissants "1492 : Christopher Colomb" et "Gladiator", réapparaît plus en forme que jamais aux commandes de ce film, authentique fresque sur le Moyen-Âge, dans la même lignée que son "Kingdom of Heaven" avec Orlando Bloom, sorti en 2005.
Pour le rôle principal, il reprend son acteur fétiche Russel Crowe, qui nous rappelle – non sans émotions – son personnage de Maximus dans "Gladiator", faute de n'avoir pas voulu garder les cheveux longs qu'il avait fait pousser pour "Jeux de Pouvoir", son film précédent (car cette coiffure le gênait pour le tir à l'arc). L'acteur a du en outre faire des exercices de musculation et de tir à l'arc, un domaine dans lequel il s'est professionnalisé, allant jusqu'à lancer jusqu'à 200 flèches par jour, pendant la période de tournage!
À ses côtés, interviennent d'autres stars tout aussi impressionnantes, à commencer par Cate Blanchett qui rentre ici dans la peau de Lady Marianne, apportant au personnage un côté guerrier et courageux. Ensuite, après avoir joué les grands méchants de "Sherlock Holmes" et "Kick-Ass", Mark Strong se retrouve avec le rôle de Godefroy, homme de main du Prince Jean et méchant du film. Le Prince/Roi Jean, quant à lui, est interprété par Oscar Isaac ("Agora") tandis que Danny Huston tient le rôle de Richard Cœur de Lion, apparaissant au début du film. Viennent ensuite Max Von Sydow ("Shutter Island") dans le rôle de Sire Walter Loxley, Kevin Durand en Petit Jean, Mark Addy ("Chevalier") en Frère Tuck et Matthew MacFayden en Shérif de Nottingham.
Le scénariste Brian Helgeland ("Chevalier") retransforme l'histoire d'origine, n'hésitant pas à changer certaines relations entre personnages et à supprimer la noblesse de Robin Loxley en changeant son nom pour Robin Longstride!
Un grand nombre de techniciens de l'équipe de tournage de "Robin des Bois" avaient déjà travaillé avec Ridley Scott sur "Gladiator", comme le directeur de la photographie John Mathieson, le monteur Pietro Scalia, le chef décorateur Arthur Max ou encore le chef costumier Janty Yates. La musique épique incluant toute une panoplie de beaux thèmes est composée par Marc Streitenfeld ("Mensonges d'Etat"). Toute cette équipe a donné forme à cette nouvelle approche de "Robin des Bois".
"Ce qui m'intéressait le plus était d'humaniser la légende" explique Brian Helgeland. Le producteur Brian Grazer explique: "Notre film explique qui sont le shérif de Nottingham, Marianne, son beau-père, etc. Il nous éclaire sur la société du nord de l'Angleterre, ses barons, ses institutions. A la fin, vous saurez tout de Robin. C'est là que notre histoire s'arrête, car chacun connaît la suite".
Le résultat est tout simplement magnifique et le film présente une perfection esthétique rarement atteinte. Basé sur un budget de 130 millions de dollars et marquant l'ouverture du 63e Festival de Cannes, "Robin des Bois" a bénéficié du meilleur marketing qui soit, et ce pour nous offrir une aventure impressionante...
HISTORIQUE ET HISTOIRE
Vous pensiez tout savoir sur Robin des Bois ? Vous croyiez que Ridley Scott n'arriverait pas à renouveler la légende ? Eh bien vous vous trompiez! Le film du grand Ridley dépasse de loin nos espoirs et attentes et s'étale sur 2 heures 28 à savourer les yeux grands ouverts, face à des images de combats épiques impressionnantes et à des acteurs tout aussi surprenants, le tout filmé d'une main de maître !
Le personnage de Robin était déjà apparu plusieurs fois à l'écran, dans "Robin des Bois" (1922) d'Alan Dwan, "Les Aventures de Robin des Bois" (1938), le Walt Disney "Robin des Bois" (1973), "La Rose et la Flèche" (1976), "Robin des Bois Prince des Voleurs" (1991) de Kevin Reynolds avec Kevin Costner et enfin "Sacré Robin des Bois" (1993) réalisé par Mel Brooks. Aucune de ces adaptations ne satisfaisaient le réalisateur, pas plus que Russell Crowe.
C'est pourquoi Ridley Scott a voulu apporter quelque chose de nouveau à la légende, notamment en modifiant l'histoire, mais aussi en ancrant l'histoire du hors-la-loi dans un contexte spécifique. Il a donc situé l'intrigue du film au sein d'une période de crise pour l'Angleterre, à l'aube du 13e siècle, alors que Richard Cœur de Lion, tout juste rentré de la Troisième Croisade et venu défendre son royaume contre les Français, meurt au cours d'un combat. Le nouveau roi Jean, qui le remplace, est un jeune homme avide de pouvoir qui ne parvient pas à s'entendre avec son peuple. "L'Angleterre, aux mains de l'inepte roi Jean, était alors proche de la faillite, en proie à une guerre civile et à la menace française" explique le producteur Brian Grazer. C'est dans ce contexte qu'apparaît Robin Longstride, un archer au service du Roi Richard qui, suite à la mort de celui-ci, va rentrer en Angleterre avec trois compagnons d'arme, en se faisant passer pour des chevaliers. Robin va alors se rendre à Nottingham, où il découvre l'étendue de la corruption qui ronge son pays. Là, le Seigneur des lieux, Sire Walter Loxley, fait passer Robin pour son fils, le mettant en relation avec la belle et forte Lady Marianne. Après avoir fait alliance avec sa petite bande de maraudeurs afin d'échapper aux impôts du Roi qui écrasent la région de Nottingham, Robin va s'attaquer à un autre problème plus important, qui touche toute l'Angleterre. Le Seigneur Godefroy, l'homme de main du Roi Jean, a trahi ce dernier en incendiant les villages de diverses régions de l'Angleterre au nom de la France. Robin, dit "de Loxley", va alors se rallier avec le Roi Jean et d'autres Seigneurs du Royaume afin de repousser la menace française et de restaurer la gloire d'un royaume menacé par la guerre civile. Ce n'est qu'à la fin que Robin devient le prétendu hors-la-loi bien connu sous le nom de "Robin des Bois", marquant le début de la légende...
DES SCENES DE COMBATS EPIQUES
Les connaisseurs de "Robin des Bois" savent qu'une telle légende est toujours accompagnée de combats épiques, de batailles violentes et sanglantes qui sont d'une importance cruciale avant le dénouement final. Dans la version de Ridley Scott, le spectateur peut admirer une scène finale inoubliable au bord de la mer, avec un combat entre les armées françaises et anglaises.
Pour filmer cette scène, le réalisateur et le brillant directeur de la photographie John Mathieson ("Gladiator") sont allés jusqu'à utiliser douze caméras, dans le but de rendre compte des batailles avec un minimum de prises, facilitant ainsi le travail des acteurs, mis à mal par les intempéries et le poids de leur costumes. En dépit des difficultés induites par ce type de scène, certains machinistes et comédiens se prennent au jeu et y voient une expérience tout à fait unique. C'est le cas de Mark Strong, l'acteur interprétant le personnage de Godefroy, qui s'est beaucoup amusé avec la scène: "En faisant faire demi-tour à mon cheval, j'ai vu 130 cavaliers se ruer sur moi. J'ai foncé sur les deux que j'étais censé combattre. J'ai frappé le premier à la tête, le second à la poitrine. Ils sont tombés de cheval. C'était tellement exaltant que j'ai continué sur ma lancée et je me suis jeté dans la mêlée, cognant sur tout ce qui bougeait, y compris mes troupes"!
Finalement, la scène de combat témoigne d'une parfaite maîtrise des mouvements de caméra, des ralentis et des jeux de lumière, le tout mis en relation avec une bande son assourdissante à juste titre et avec un score de musiques épiques signé par le compositeur Marc Streitenfeld, avec qui le réalisateur avait déjà travaillé sur "Une Grande Année", "American Gangster" et "Body of Lies" !