Robocop c'est t'annoncer la couleur d'emblée : l'être humain n'est qu'une ordure. Qu'il ricoche dans les rues ou qu'il trône dans sa tour en costume trois-pièces.
Robocop c'est Buckaroo Banzaï qui devient flic, muté à Détroit, la poubelle.
Robocop c'est jongler avec son flingue pour épater son môme.
Robocop c'est être une plaie béante, tituber, mourir déchiqueté. C'est être lardé de plomb avant d'en être recouvert.
Robocop c'est une nouvelle perspective, c'est fusionner l'homme et la machine.
Robocop c'est être Lazare ressuscité, renaître plus grand, plus fort.
Robocop c'est être une nouvelle arme et s'appeler Robocop.
Robocop c'est mourir en explosant comme une merde.
Robocop c'est Dieu, ce psychopathe de Clarence Boddicker qui, de son bâton de feu, crée Adam.
Puis Ève.
Robocop c'est la créature de Frankenstein du futur.
Robocop c'est aller se faire huiler.
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