Blockbuster d'action décérébré de l'été 96 au budget de 75 millions de dollars produit & distribué par Hollywood Pictures avec les célèbres producteurs Don Simpson & Jerry Bruckheimer (Le Flic de Beverly Hills, USS Alabama), dernière production du regretté Simpson, Rock lui est dédié.
Cette actionner popcorn de 1996, plein de bruit et de fureur se déroule principalement sur l'île d'Alcatraz, située dans la baie de San Francisco, second film après Bad Boys réalisé par le cinéaste survitaminé Michael Bay (Armageddon, Six Underground) mettant en vedette un ex-tolard de soixante piges qui a reçu la meilleure formation qui soit, au service secret de Sa Majesté, le légendaire Sir Sean Connery (James Bond 007 contre Dr No, La Ligue des gentlemen extraordinaires) également producteur délégué qui arrive à l'écran au bout de 27 minutes mais il y a cependant en covedette l'Oscarisé 96 du meilleur acteur dans ses grands débuts au film d'action, le rat de laboratoire Nicolas Cage (Arizona Junior, Pig) en début de roue libre.
Des militaires félons menacent d'envoyer des missiles depuis l'ancienne prison d'Alcatraz, transformée en camp retranché. Tous les espoirs reposent sur un expert en armes chimiques, et sur le seul homme à s'être évadé du pénitencier.
Au casting militaire cinq étoiles, nous retrouvons Ed Harris (Knightriders, Top Gun : Maverick), Michael Biehn (Terminator, The Victim), William Forsythe (Il était une fois en Amérique, Sang froid), David Morse (The Indian Runner, The Boy), John Spencer (Wargames, Vorace), John C. McGinley (Platoon, Battle of the Sexes), Tony Todd (La Nuit des morts-vivants, Candyman), Gregory Sporleder (Twister, La Chute du faucon noir), Danny Nucci (Explorers, World Trade Center), Bokeem Woodbine (Panther, SOS Fantômes : L'Héritage), Vanessa Marcil, Claire Forlani (Police Academy : Mission à Moscou, Black Beauty), Stuart Wilson (L'Arme fatale 3, Hot Fuzz), Raymond Cruz (Piège en haute mer, La Malédiction de la dame blanche) et les apparitions de Marshall R. Teague & Jim Caviezel.
Timeo Danaos et dona ferentes.
Je redoute les Grecs même quand ils apportent des cadeaux.
Lassé de se battre en vain afin que les soldats morts au Viêtnam dans des missions secrètes obtiennent les mêmes droits que leurs camarades morts au combat, le général Hummel, héros du Viêtnam et de la guerre du Golfe, décide de passer à l'action. Il rassemble un commando de marines qui ont combattu sous ses ordres et, muni de missiles chargés de gaz mortel préalablement volés dans un entrepôt militaire, investit la prison désaffectée d'Alcatraz. Là, Hummel et ses hommes prennent en otage un groupe de touristes avant de lancer un ultimatum au gouvernement des États-Unis : si leurs demandes ne sont pas satisfaites, ils répandront un gaz mortel sur la ville de San Francisco. Le FBI demande à Mason, le seul homme à s'être évadé d'Alcatraz, de tenter de neutraliser Hummel. Mason fait équipe avec Stanley Goodspeed, un expert en armes chimiques...
Bienvenue à Alcatraz !
Le Général nationaliste et terroriste Hummel/Harris prend d'assaut Alcatraz pour s'offrir un beau feu d'artifice de missiles chimiques sur San Francisco pris en otage mais le virtuose de l'évasion Mason/Connery & le biochimiste du FBI Goodspeed/Cage empêchent la fête militaire sur le bunker du Rocher.
Mon préféré de Michael Bay, un an après les deux mauvais garçons, Bay signe une série B d'action de luxe assumée et maîtrisée en tirant habilement sur toutes les ficelles du genre en proposant pêle-mêle un chaos urbain sur la musique d'Hans Zimmer, Nick Glennie-Smith & Harry Gregson-Williams. Des courses-poursuites percutantes d'Hummer ou de Ferrari en THX totalement gratuites percutant des véhicules ou autre tramway entrecoupés de séquences vertigineuses d'infiltration soft bien sûr production d'une filiale de Disney oblige. Le plus grand succès d'Hollywood Pictures à l'époque avec plus de 335 millions de dollars.
Le montage hypernerveux sous cocaïne est assuré par Richard Francis-Bruce sur un rythme qui ne faiblit jamais appuyé par l’éblouissante direction photo de John Schwartzman avec la dose de surenchère d’effets pyrotechniques et retouche numérique, effets spéciaux discrets de Dream Quest (incrustation des avions F-18 en 3D ou pour les explosions) pour un excellent compromis entre suspense et action. Rock prend la forme d’un divertissement tout en critiquant le gouvernement américain sur les militaires morts au combat dans l'indifférence, 13 hours de Bay réitère le propos avec l’attaque de l’ambassade de Benghazi en 2012. Récit prétexte à l'action pure, toujours prenant, acteurs principaux au top sans oublier Forsythe, Biehn & Morse, la mise en scène de Bay est au service de la narration, de l'action toutes les dix minutes.
Mason ça va ?
Ouais comme sur des roulettes espèce de connard !