Un film franco-marocain avec un titre en anglais éveille ma méfiance d’autant qu’il est sponsorisé par des institutions et qu’il existe un film franco-israélien homonyme, mais très différent.
Le jeu de Lubna Azabal est d’emblée désastreux [11’28-13’18]. Hiam Abbass, l’actrice palestinienne qui a tenu le rôle principal dans Etz Limon, est bien fade dans celui de la veuve.
Le gros plan sur les mouchoirs est ridicule [14’48]. L’évocation du voile est trop politiquement correcte pour être honnête [26’10]. Les apparitions du mort n’apportent rien sinon de justifier la présence d’Omar Sharif [00'49, 46’38, 1h04 et 1h28]. Sa "participation exceptionnelle" signifie qu'il est un produit d'appel pour remplir les salles alors qu'il n'a qu'un petit rôle.
J'ai compris, à la fin seulement, que le film est un prétexte pour placer des produits comme la brasserie Diamantine par le biais de la chanson Rock the Casbah, un tube de Star Academy qui donne le titre du film.
Comme souvent, tout est dit dans le générique de fin qui cite la chanson [1h31’03], l’agence Mustang [1h34’24] et les différents sponsors privés et institutionnels [1h34’34-1h35’20].