Elton levitation John

Je sors d'une séance spéciale de Rocketman.
Grâce à Senscritique, Paramount et le Grand Rex, j'ai découvert Elton John. Oui, je fais mon mea culpa, je connaissais quelques chansons, mais pour des raisons qu'aujourd'hui je comprends, j'avais mis de côté Elton John.
Le petit Reginald Dwight, né dans une famille de parents qui ne s"aimaient pas et qui ne l'ont pas aimé, découvre au bout de ses doigts que quelque chose de lui peut se dire et parler au monde entier ; qu'il peut mettre en musique les pires drames humains, tout en couleurs et en exubérance. Lui so shy, traversera les années 70 puis 80 de plumes en strass, dans les pires excès, filrtant sans cesse avec la mort. Jusqu'au jour où le musicien trouve les mots et se défasse peu à peu de ces artifices pour se laisser apparaitre, quelque soit le patronyme. C'est sans artifice qu'il finira par trouver ce qu'il a toujours cherché : l'amour. Parce que c'est la question universelle qui nous meut toutes et tous.
Finalement le talent d'Elton John aura été cette parole universelle, en espérant qu'il puisse encore être entendu et participer à un retour de l'humanisme dans nos quotidiens sombres et violents.
Sans compter les étonnantes scènes de dialogues chantés entre Reginald Dwight et Elton John jusqu'au pardon.
Et tout cela ce biopic, qui est loin d'être un genre que j'apprécie au cinéma, Rocketman, le montre me semble-t-il de manière prégnante, poignante, mais sans que j'y perçoive un quelconque pathos. Aujourd'hui, je suis rentrée chez moi en me disant que moi aussi I'm still standing.
Puissiez-vous y passer un beau moment comme moi.
Bonne séance !