Rocky par Joro Andrianasolo
J'ai voulu me refaire tous les Rocky, dans l'ordre. Le premier était marquant et bien plus poignant encore que dans mon souvenir.
Un quasi-inconnu sollicité par le champion du monde des poids lourds pour l'affronter, clamant qu'il le défoncera en 3 rounds. L'un voit ce match comme une simple exhibition (et un bon coup de pub aussi), l'autre comme l'opportunité de prouver qu'il est bien plus qu'un boxeur raté.
On s'ennuie un peu durant la première partie du film, avec les errances romantiques de Rocky et sa copine (Adriaaaaaan) ou encore ses problèmes avec l'usurier pour qui il travaille ... mais quand commence l'entraînement pour le match, c'est alors une véritable montée en puissance jusqu'au moment décisif.
Le combat à proprement parler émeut. Les choix tactiques de Rocky sont parfois très durs: entailler son œil droit car les coups qu'il a reçu l'empêchent d'ouvrir sa paupière ; endurer les frappes d'Apollo Creed aussi longtemps qu'il le peut et faire que chaque coup qu'il lui porte soit une grosse baffe dans la gueule.
Et ça marche, le Champion Apollo , d'abord surpris, se ressaisit comme il peut. Au sortir du match, identifier le vainqueur parmi les deux boxeurs reste assez confus ...
Mais pour Rocky, ça n'a plus d'importance. L'une des dernières répliques de Balboa est d'ailleurs sans doute l'une des plus fortes du film. Quand un journaliste lui demande s'il veut une revanche: « Je m'en fous ! J'ai tenu 15 rounds ! »
Tout ceci porté par la bande son de Bill Conti, déjà mémorable ... et il marquera chaque épisode par ses fantastiques envolées ...