La saga « Rocky » est une de mes sagas préférées. J’aimerais savoir combien de fois j’ai visionné cette saga dans son intégralité. Je dois connaitre les répliques par cœur tellement cette saga est culte à mes yeux. La sortie du spin-off « Creed » n’est qu’un prétexte pour pouvoir revoir cette saga une nouvelle fois. Voici le synopsis :
« Dans les quartiers populaires de Philadelphie, Rocky Balboa collecte des dettes non payées pour Tony Gazzo, un usurier, et dispute de temps à autre, pour quelques dizaines de dollars, des combats de boxe sous l'appellation de "l'étalon italien". Son ami Paulie encourage Rocky à sortir avec sa soeur Adrian, une jeune vendeuse réservée d'un magasin d'animaux domestiques. Pendant ce temps, Apollo Creed, le champion du monde de boxe catégorie poids lourd, recherche un nouvel adversaire pour remettre son titre en jeu. Son choix se portera sur Rocky.
Le premier vrai point positif de ce film est le personnage de Rocky Balboa. Rocky est un gars paumé, assez lourdaud avec ses blagues à deux balles, complètement à la masse, n’ayant aucun avenir social apparent. Cependant, on s’attache à ce personnage tant on ressent sa gentillesse et sa naïveté touchante. A côté de ça, on a les autres personnages d’Adrian et Paulie qui forme un duo frère-sœur touchant tant ces deux personnes sont différentes. D’ailleurs, la scène d’engueulade entre Adrian et Paulie reste un des points culminants du film. J’aime beaucoup ce côté intimité dans le premier film et qui se fera ressentir également dans le second volet.
Le succès de ce film n’est clairement pas une surprise puisqu’il met en avant une facette du rêve américain. C’est typiquement le genre d’histoires qu’aiment entendre les américains : quelqu’un qui ne part de rien et qui a sa chance rêvée d’être reconnu mondialement. Carl Weathers interprète vraiment bien le personnage d’Apollo Creed et j’aime bien ce côté business is business montré à travers les discussions entre Creed et ses agents de communication. Une facette du sport pas assez montrée dans les films à mon sens. La scène du combat final est haletante, on a envie de voir ce Balboa que l’on connait par cœur tabasser Apollo Creed, ce bourgeois arrogant.
Pour conclure, pas beaucoup de défauts dans ce premier « Rocky » si ce n’est la présence de personnages un poil caricaturaux par moment. C’est plus que le début d’une saga, c’est le début d’une chronique de la vie d’un homme.