Rocky c’est l’histoire de Rocky Balboa, un mec de Philadelphie un peu con, pauvre, triste, mais avec un grand cœur. Il fait des matchs de boxe pour gagner un peu d’argent et est amoureux d’Adrian, la sœur de son pote Paulie, une fille très timide que tout le monde qualifie d’idiote. Et tout va basculer quand Apollo Creed va décider, pour un spectacle d’affronter un boxeur anonyme pour lui « donner sa chance ». Et devinez sur qui ça tombe.
J’ai toujours pensé que la saga Rocky c’était un truc débile sur la boxe, mais à l’inverse les films de boxe sont toujours des bons films (Raging Bull, Million Dollar Baby, Fighter, Southpawn…alors pourquoi pas Rocky ?). Et en effet, loin d’être un gros truc bête et méchant qui enchaine les combats de bruts décérébrées, Rocky est avant tout un drame sur fond de boxe.
Les personnages sont tous iconiques (Rocky, Adrian, Paulie, Creed, Mickey), leurs acteurs géniaux, et leurs histoires se mélangent à la perfection au cours des deux heures de film. Que doit faire ce mec un peu paumé quand on lui propose de se faire humilier en public pour une opération de com ?
Que l’on aime ou pas Stallone (moi j’ai jamais été fan de lui, à vrai dire il me laisse indifférent), il prouve ici ses qualités d’acteurs et de scénariste (tous les rockys sont de sa plume). Son message est fort et transpire tout son récit. Leçons de vie, tristesse, espoir et empathie sont plus présents que les combats.
Et quand celui-ci arrive à la fin, il n’en est que plus épique. Et c’est con mais c’est la seule chose qui m’a déçu, c’est la toute fin du combat, ce moment où la musique arrive avec ses gros sabots pour niquer toute la subtilité du truc. Et ces ellipses en plein combat, qui servent le récit mais brisent l’immersion, là où les scènes de combat dans les films de boxe sont toujours intenses.
Mais ce sont des détails, Rocky reste un film culte beaucoup moins con que le déclame la réputation de son acteur.