T party
Incroyable, je remonte la note d’un Rocky en le revoyant… Au-début, j’étais même presque plus gaillard que ça tellement je trouve les scènes de courses sur la plage avec la musique 80’s absolument...
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le 15 mai 2013
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Waw, alors là... qu'est-ce que c'était gay ! Gay ! Gay ! Gay! Jamais Rocky n'avait paru aussi gay jusque là. L'amitié avec Apollo Creed est tellement... bizarre. Cela permet de se marrer un bon coup. Je me demande si c'était la volonté consciente de Sly de faire autant de sous-entendus...
J'avais bien aimé "Rocky" et "Rocky II" malgré leurs défauts. Ce troisième volet ne m'a vraiment pas emballé. Selon Stallone, c'est pendant l'écriture du second opus qu'il a décidé que ce serait une trilogie. Autant le second opus paraît logique, autant le troisième ne me semble pas lié à cet univers. On ne reconnaît plus le personnage (alors qu'il peinait à faire une pub dans le deux, c'est maintenant les doigts dans le nez qu'il y parvient), les enjeux sont nettement moins forts (se prouver qu'on est au top une fois le rêve accompli ; la mort du vieil entraîneur qui était à peine utile dans le second opus n'a pas autant d'intensité que le coma de Adrian) et puis tout simplement l'histoire est assez molle (peu de tension), mal rythmée (ce résumé musical pour commencer le film, trop de matches), creuse (tellement de combats qu'on s'attarde trop peu sur le contexte social qui était pourtant la clef des deux précédents films).
Pire, Adrian ne sert à rien ; elle n'intervient que dans une scène qui révèle des enjeux tout de même un peu brouillon (c'est la peur qui me bloque ! la peur de quoi ? la peur de perdre ! mais de toutes façons tu veux prendre ta retraite, non? oui ! alors on s'en fout que tu perdes, le principal c'est que tu montes sur le ring et que tu te battes à fond ! Ouais c'est vrai, mais j'ai peur, tu peux pas comprendre... tout le côté financier est abordé aussi, mais vite écarté, on sent bien que Sly ne sait plus trop quoi raconter au travers de son personnage). Et aussi, ça devient lassant cette rengaine du type qui prend la moitié d'un film pour raviver sa flamme combative.
Dernier détail : depuis le premier volet, l'aspect stratégie est abordé mais jamais vraiment bien traîté. Ici c'est plus simple, les personnages, sans doute un peu abrutis à force de se prendre des coups, résument leur attaque comme ça :
Mr T : il a pas de stratégie, il va foncer sur moi, alors moi je vais le pulvériser.
Rocky : je te dis que j'ai une stratégie, fais moi confiance : je le laisse me défoncer la gueule jusqu'à ce qu'il soit fatigué et alors après c'est moi qui la lui défonce.
La mise en scène n'est pas mauvaise, mais elle est bien trop sage. On aurait aimé des petits audaces, des petites folies : je sais que Sly n'est pas un génie de la mise en scène, mais le second film comprenait quelques petites envolées bien sympathiques que l'on ne retrouvera pas ici. Les acteurs font ce qu'ils peuvent. Sly commence à avoir trop de tics, au point qu'on ne reconnaisse pas toujours Rocky d'une séquence à l'autre. Adrian tire la tronche. Mister T ne semble jamais vraiment à l'aise à la caméra, comme dans l'agence tout risque. Enfin, ils ont ajouté une chanson, ça fait du bien.
Bref, ce "Rocky III" ennuie un peu à cause d'un scénario qui cafouille et d'une mise en scène un peu plate.
Bonus : http://image.noelshack.com/fichiers/2015/18/1430385188-rocky-iii.jpg
Créée
le 24 juil. 2014
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