Ha oui, en fait, tous ces films post Godzilla, dérivent vraiment de Godzilla, c'est toujours une affaire d'écolo.
Le récit est un peu mou mais reste tout de même sympathique à suivre. Il manque clairement des personnages principaux plus élaborés, mais les situations s'enchaînent sans soucis, avec la part belle faite à l'action.
Ce qui m'a le plus séduit c'est la mise en scène. Certes, c'est très cheap, les 20 dernières minutes feront sourire avec ces affrontements aériens mêlant maquettes et archives, mais au final ce bricolage dégage quelque chose d'agréable, de plus agréable que ces maudits CGI, on se rapproche ici plus d'un effet théâtrale auquel le spectateur doit donner son consentement, et j'irai plus loin que c'est un cinéma plus actif que lorsqu'un réalisateur a recours aux effets numériques qui se veulent les plus réalistes possibles.
La photographie terne, grise m'a beaucoup plu, avec de jolis contrastes, de belles ombres. Les compo fonctionnent bien aussi. Le découpage est pertinent, le montage est cohérent d'un bout à l'autre. Les décors sont bien travaillés, notamment lorsque le personnage se retrouve dans le nid. Tout cela a un côté Jules Verne qui est franchement plaisant.
Bref, c'est pas folichon, mais c'est sympa à regarder.