Cette critique est à chaud, subjective, et écrite par un clampin. Jugez-moi. Bande de rapaces. Je vous aime.


Rogue One, sorti aujourd'hui dans ma salle de cinéma, se présente comme l'explication du pourquoi du comment du passé de l'origine d'une phrase dite dans l'Episode IV de la saga. Ils en ont fait un film de deux heures et treize minute. Deux. Heures. Pour une phrase. Le challenge est lourd Gareth (Edwards, le réalisateur du projet, ndr), mais on te connaît, allez, bisous Gareth, je deviens sérieux.


Bon. Sans spoil, le film c'est ça, on suit l'histoire de Jyn et des gens qui vont devenir ses potes sur une "mission" qui consiste à trouver les plans de l'Etoile de la Mort 1.0. Y a matière à faire un truc cool. Et, pour moi, ça a marché, j'ai été transporté dans le film. L'Episode VII ne m'avait pas emballé, mais ce spin-off, libéré des têtes mythiques de LA précédente trilogie, apporte une cohérence, un "lien" aux évènements se déroulant dans l'Episode IV.


Artistiquement c'est du Star Wars, une planète désertique, une planète pleine de flotte, une planète Mordor et une planète Caraïbe. Rien de transcendant me direz-vous, et vous auriez raison, si on occultait les sublimes plans contemplatifs lorsqu'on les découvre. La 3D apporte une profondeur bienvenue à ces plans, 3D qu'on a tendance à oublier plus l'intrigue avance. J'irai revoir le film, en 2D cette fois, pour me faire une idée des paysages et de l'utilité de la 3D.


Concernant les traitements des personnages, je suis un peu perplexe, ici, point de Jedi (quoique y en a un j'me demande, j'suis pas sûr, m'voyez), seulement des hommes et une femme (je ne parlerai que de l'équipe de héros et des méchants vilains, les autres sont des accessoires insignifiants. Le film ne fait pas la part belle aux relations entre les personnages, hélas, la seule (selon moi) bien développée est celle qui unit Galen et Jyn. On a deux sidekicks asiatiques (dont j'aurais aimé connaître le passé, c'est un duo intéressant et badass... Et un droïde à punchlines drôles au début, et lourdes à la fin, mais dont on s'émeut de la sincérité toute robotique. Oh, et y a Forrest Whitaker qui n'apparaît pas longtemps, mais qui fait mouche dans mon coeur, parce que c'est Forrest Whitaker, et que je l'aime.
Côté méchant on a un commandant scientifique blanc dont je n'ai pas aimé le jeu de l'acteur, pourtant juste, mais le personnage en soi est crédible et bien utilisé ; je ne saurais pas l'expliquer, ses mimiques faciales me gênaient. Et le Gouverneur de l'Etoile Noire de l'Episode IV, en CGI nulle, qui était décent (je parle de l'acteur, pas de la CGI). Dark Vador apparaît peu dans le film, mais ses apparitions sont pertinentes.


Si on se tourne vers les scènes d'actions, on se délectera de l'absence de sabres lasers et du nombre de cris de Whilelm et variantes, et de la justesse des combats spaciaux, très bien orchestrés et rythmés. Le film a ses longueurs scénaristiques que je vous laisserai découvrir mais la justesse des combats et la cruauté de certains personnages rattrapent celles-ci.


Ce que je retiendrai de ce spin-off, c'est merci Disney de ne pas tuer la franchise, et l'univers de la Saga, merci de tâcher d'étoffer l'Univers de Lucas en respectant sa mythologie, et merci de ne pas faire de redite d'autres épisodes (ça, c'est plus une demande hein, Mickey si tu me lis, fais pas l'con, je sais où tu te caches.). Disney a su s'affranchir des repères connus du public pour créer, et ça, on ne peut pas lui enlever.


PS : SAUF LA CGI C'ETAIT FLAGRANT ET VILAIN J'EN POUVAIS PLUS J'AI PLEURE.


PS2 : C'est ma première critique, jugez moi svp, j'veux devenir bon. Je t'aime, toi qui me critiques. Bisous.

Deymaus
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le 14 déc. 2016

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