Ce spin off nous raconte le vol des plans de l’Étoile noire, « l’arme ultime de l’Empire », par l’Alliance rebelle. Événement emblématique puisque c’est sur l’allusion à cet événement que s’est ouverte la mythique saga.
Dans un monde régit par la dictature, les relations sont guidées par une grande prudence : quelles sont les intentions de chacun, de quel bord est réellement l’autre ? Pour ceux qui s’engagent dans la lutte, il n’y a plus de tranquillité possible, plus d’insouciance. C’est un climat que rend très bien Rogue One - A Star Wars Story.
Dans le combat contre la dictature où l’espoir est très fragile, tout le monde a sa place et son importance pour poser le bon geste au bon moment, celui qui viendra en aide aux autres. La bataille finale met en scène l’importance de chacun dans cette lutte qui ne peut être gagnée qu’à plusieurs et ensemble.
Les héros de Rogue One – A Star Wars Story forment une bande hétéroclite assez attachante. Jyn Erso : orpheline très jeune, la perte de ses parents est une béance qui l’a rendue forte et combative ; Cassian : élevé depuis tout petit dans la rébellion, formé à suivre les ordres, il va devoir faire appel à sa conscience pour agir en conséquence et à rebours des ordres reçus ; Chirrut Inwe, sorte de Zaitochi de l’espace, de tous, il est celui qui voit le plus clair ! Baze Malbus : espèce de colosse qui veille sur son ami Baze et enfin Bodhi Rook : pilote au service de l’empire, déserteur. Chacun de ces personnages avec ses richesses, ses blessures, son lourd passé parfois, va joindre ses forces à celle des autres pour voler les plans de l’Étoile noire et soutenir les autres.
Les acteurs sont excellents, tout particulièrement Felicity Jones et le rythme est soutenu. Rogue One nous offre un bon moment de divertissement et mérite sa place au sein de la saga.