A travers une histoire somme toute assez banale, Benjamin Naishtat nous confronte à l'Argentine des années 70, juste avant le coup d'état de Videla.
Par petites touches, on y découvre une bourgeoisie qui défend âprement ses intérêts et s’accommode assez bien de la disparition des opposants.
Pas mal de non dits, beaucoup d'échanges non verbaux entre des personnages incroyablement expressifs... J'ai beaucoup aimé cette manière de laisser le spectateur recoller les morceaux.
Créée
le 1 août 2019
Critique lue 276 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Rojo
Argentine, années 70. Lors d'un dîner dans un restaurant avec son épouse, Claudio est violemment pris à parti par un inconnu et l'altercation dégénère dramatiquement. Claudio fait en sorte d'étouffer...
le 5 juil. 2019
8 j'aime
4
Rojo, comme le dit son réalisateur, n'est pas seulement un film se déroulant dans les années 70, même si le non-dit caractéristique de l'Argentine de cette période reste le thème centrale du...
Par
le 25 juin 2019
7 j'aime
Rojo, le troisième long-métrage du jeune cinéaste argentin Benjamin Naishtat, se situe au milieu des années 70, quelques mois seulement avant le coup d'état qui mènera à la dictature militaire. La...
le 24 juin 2019
7 j'aime
Du même critique
Ce petit livre revisite les poncifs qui font les délices des médias et des politiques. Il fournit des informations qui s'appuient sur des statistiques, pour déconstruire ou, a minima, nuancer, ces...
le 23 nov. 2014
9 j'aime
6
Ce petit livre propose en 160 pages et 73 questions un examen critique d'un certain nombre d'idées fausses propagées par l'extrême droite. Organisé en quatre parties autour de thèmes génériques...
le 23 nov. 2014
9 j'aime
1
Au début, ce taxi fournit un espace de discussion assez semblable à nos cafés: tranche de vie, brèves de comptoir... Diverses personnes se succèdent et donnent une image de la vie ordinaire à...
le 18 avr. 2015
7 j'aime
1
