Rome, ville ouverte par JimAriz
Roberto Rossellini a apporté un bol d'air pur au cinéma sur ce film, manifeste du néo-réalisme, symbole de liberté et de résistance. De liberté car, sous une Europe enfin sorti de la guerre, Rossellini enfonce le couteau dans une plaire encore ouverte, bouleversant les consciences, au nez et à la barbe des fascistes et nazis. De résistance car Rossellini a tourné avec toutes les contraintes du monde, mais ses propres contraintes, pas celles qu'ont lui a imposées. Il a tourné dans des décors naturels sans grandes stars, ce qui donne une authenticité à ce film et une fraîcheur.
Toutes ces contraintes se sont révélés comme de véritables atouts et ont même créé un genre : le néo-réalisme. Cette manière de filmer nous rapproche des personnages. On est forcement touché à la mort de tout ces résistants, la mort d'Anna Magnani sous les balles puis celle du curé à la fin du film nous bouleversent et on se sent tout de suite concerné. Une grande oeuvre.
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