Rome, ville ouverte est souvent considéré comme le coup d'envoi du Néoréalisme italien, ou du moins un des premiers films de ce célèbre mouvement cinématographique. Il s'agit avant tout d'un des meilleurs drames sur la Seconde Guerre mondiale avec cette histoire de la résistance romaine à l'occupation allemande, ou l'on peut voir le quotidien des italiens et plus précisément des résistants et de leurs familles vivant dans un misère noire. La dernière partie prend un virage plus philosophico-politique, et surtout plus tragique avec la description de l'horreur nazi. Un film fort en thèmes et en émotion notamment dans la dernière demi-heure, mais il me faut avouer le fait que le cinéma de Rossellini ne me touche pas autant que celui de certains de ses contemporains du Néoréalisme. D'autant qu'ici, et ce n'est pas de la faute de la production puisque les moyens étaient très limités, mais la qualité technique n'est pas évidente.