Rome, ville ouverte par Cinemaniaque
Au-delà du monument de l'histoire du cinéma, un vrai grand film à part entière : avec peu de matériel et de temps mais beaucoup de volonté, Rossellini rend son film, la base du Néoréalisme italien, fascinant, ne délaissant pas quelques touches d'humour, jouant la carté de la vérité sans pour autant dénier la beauté du cinéma, aussi bien le visuel que le sonore. Le film frôle la tragédie quand il illustre la mort d'Anna Magnani, l'insoutenable à la torture du militant communiste, avant de conclure avec cette note d'espoir des enfants prêts à prendre les armes au nom de la liberté. Il y a bien sûr de ci de là des faiblesses et des défauts, mais compte tenu de son époque et de son contexte, ce film est une leçon, aussi bien de cinéma que de vie.