Un jeune homme qui travaille dans un zoo s'éprend d'une dresseuse de fauves et ensemble, vont partir à Munich pour collaborer ensemble dans un spectacle qui se situe dans un cirque.


Le disparition de Jean-Jacques Beineix en Janvier 2022 a été l'occasion pour plusieurs chaines de télé de lui rendre hommage, en particulier en diffusant son film le plus connu, 37°2 le matin, mais ses autres œuvres plus méconnues, comme Roselyne et les lions, dont l'échec fut tel que la Gaumont coupera une heure au montage, et qu'il faudra attendre les années 2000 pour que Beineix puisse enfin proposer le film comme il l'a toujours voulu. Sauf que les sites ne devaient pas être au courant qu'il y avait ce montage intégral, moi non plus d'ailleurs, et c'est ainsi que j'ai découvert cette version cinéma, de deux heures donc, mais qui garde tout de même une certaine fascination.


Pour une chose d'abord ; aujourd'hui, je pense qu'on ne pourrait plus filmer de telles interactions entre des acteurs et des fauves, des lions en particulier, car même si Isabelle Pasco et Gérard Sandoz ont suivi un entrainement, qui dit qu'il aurait pu être blessés, voire pire ? C'est aussi ça qui rend ces scènes aussi troublantes, très bien filmées par ailleurs, avec une image 80's où la fumée est présente. D'ailleurs, le spectacle qui clôt le film, à Munich, y est d'une grande intensité, à l'image du jeu d'Isabelle Pasco, que Beineix filme amoureusement, y compris dans sa petite tenue couleur tigre.
Ce qui n'est pas vraiment le cas de Gérard Sandoz qui ressemble plus à une endive cuite.


Mais surtout, outre a beauté des images, je ne vois pas trop ce que le film raconte, car au fond, il manque d'enjeux ; sur ce couple, sur leur avenir professionnel, sur leur relation avec les lions, je ne sais pas vraiment, et c'est ce qui m'a posé un souci. En espérant que la version de 3 heures développe les choses, mais on sent que le réalisateur filme presque ces répétitions comme un documentaire sur le dressage de fauves. Mais pour l'histoire, on la cherche un peu...

Boubakar
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le 17 févr. 2022

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