Inspiré de la vie d'un célèbre ingénieur du son, "Rouge comme le ciel" est avant tout à l'instar de Cinema Paradiso un vibrant hommage au septième art.
Cette histoire, romancée à souhait pour faire vibrer la fibre de la tendresse du spectateur, raconte la vie d'un enfant devenu aveugle suite à un accident. Mirco se retrouve interné dans un institut spécialisé, loin de son père et de sa passion dévorante pour le septième art.
Le jeune garçon, usant de son imagination cherchera à passer outre son handicap pour exprimer ce qu'il a dans la tête.
Il clouera, à force de ténacité , le bec à cette société trop rigide et aveugle qui cherche à tuer son rêve et son espérance.
La mise en scène est très (trop) classique et la bande son paradoxalement pas assez travaillée avec une bande musicale trop présente et trop lourde.
On passe malgré ses légers bémols, un excellent moment devant ce film passé inaperçu.
Ce mélodrame sensible apporte un regard plein de tendresse sur l'enfance et la manière dont on cherche à dépasser, vivre avec son handicap le mieux possible voire en tirer profit. Ce n'est pas pour rien si de nombreux festivals de films su l'enfance lui ont offert des récompenses méritées.