Lors du festival, il y a des films qui sont plus attendus que d'autre, Rubber faisait partie de ceux ci, projeter dans une salle d'environs 350 places en séance spéciale pour la semaine de la critique mais seulement moins d'une centaine de places pour les gens n'étant pas invité.
Une chance, Nous étions arrivés tôt et nous avons pu rentrer dans cette salle bondé juste avant que le réalisateur, Quentin Dupieux (Steak), Aka Mr Oizo quand il est musicien, et son équipe monte sur scène pour nous presenter ce fameux film dont tout le monde parle : Rubber.
Rubber, c'est l'histoire invraisemblable d'un pneu tueur prénomé Robert, ... oui oui un pneu qui tue par le pouvoir de la pensée.... Ca te parait compliqué comme ca ? en fait tout ce film repose autour d'un concept, le « No Reason« . Le « No Reason » c'est un peu l'histoire de la vie, pourquoi tel chose est faite comme ca et pas autrement. Alors pourquoi un pneu (qu'ils soit Michelin ou Pirelli d'ailleurs) ne serait il pas un tueur en puissance aussi maléfique que surprenant. Sa raison de vivre : Tuer et tuer encore.
Nous découvrirons son histoire à travers les yeux de quelques spectateur.... Tu ne comprends pas ? c'est normal, il faut le voir pour piger ce que je raconte.
Bon, avec tout ce beau discours, tu dois penser que j'ai adoré ce film, et bien tu te trompes... Je n'ai pas detesté pour autant non... En fait, ce film démarre au car de tour niveau humour (car c'est une comédie hein), dès la 1ere scène, la salle est aux éclats, mais malheureusement, l'humour va vite devenir un comique de répétition plutôt lassant, ponctué tout de même quelque trait d'humour plutôt bien trouvé, surtout du comique de situation à vrai dire, genre dans lequel Quentin Dupieux excelle il faut l'admettre.
A coté de ça j'ai également trouvé qu'il y avait trop de longueur et l'ennui s'est fait sentir au bout d'un moment, ce film aurait fait un excellent moyen-métrage et cela j'en suis persuadé (parce que oui, je suis le seul à n'avoir apprécié que modérément et à mettre ennuyé a un moment ou un autre).
Là ou le film est intéressant c'est qu'il à été filmé entièrement au Canon 5D Mark II (un appareil photo donc) ce qui offre un grain particulier et agréable, avec notamment beaucoup de joli plan en macro (ou presque).