Rubber ça rime avec imposteur
Enfoiré. Quand je suis sorti de la séance, je n'ai pas pu m'empêcher d'insulter Môssieur Quentin Dupieux. Déjà parce que Steak c'était plutôt génial, donc la déception fût grande.
Et surtout parce que ce film transpire la prétention, et ça, ça ne passe pas.
Techniquement, c'est pas parce qu'on possède un 5D qu'on est directeur de la photographie : le bougre s'est très mal entouré, il a voulu tout faire lui-même. Résultat, un flou constant mal maitrisé, une photographie plus que plate, une profondeur inexistante, bref en un mot comme en cent, c'est moche. Je ne m'avancerai pas sur l'aspect sonore, que je trouve assez propre, mais bon, rien de transcendant.
Artistiquement, il n'y a rien. C'est simple, les référence sont dignes de phrases griffonnées sur un cahier de textes d'un lycéen -et elles nous sont jetées à la gueule comme pour nous prouver sa culture-, la direction des acteurs est catastrophique, on sent qu'ils ne comprennent rien et qu'ils se demandent ce qu'ils foutent là. Quant à l'histoire et l'intérêt, on les cherche encore.
Je m'arrête là. Sachez juste qu'un film, c'est une équipe, pas une seule personne, et que ne pas aller dans ce sens est la preuve d'un grand narcissisme.