Run, Hide. Just hide. Stay hidden. Thank you.

Formellement tout est là pour avoir un entertainment correct, cette copie de Die hard coche toutes les cases pour produire une forme divertissante et se paie même le luxe d'introduire qqs cautions histoire de donner un peu de densité à l'ensemble (discours rapide sur l'accessibilité des armes, harcèlement scolaire, réseaux sociaux) mais je les ai perçu plus comme des fonctions que comme les éléments d'une histoire. Car ce film se contente de sa forme aboutie pour le genre mais ne raconte rien et se permet même d'utiliser des clichés comme cet antagoniste vraiment très antagonistique.
Durant le visionnage je m'interrogeais sur l'intention du film, car même à titre de divertissement on est face à qq chose de très convenu, ça manque de tension, d'inventivité, de choc, de mise en scène, de surprise. Et c'est bien le genre de film où qqs dialogues bien sentis auraient eu leur place. Mais ça fonctionne. Le moteur ronronne gentiment pour vous amener du point A au B sans ennui. Aura t-on ressenti qq chose durant le trajet? Pas vraiment, on aura été diverti.

Je ressors de ce film en me disant que le cinéma ricain (attention jugement à l'emporte pièce dans 3, 2, 1) est tout de même fichtrement... vide. Alors oui ça maitrise le médias et les codes, mais de genre usés jusqu'à la trame et, je le redis, ça ne raconte rien, ça ne dit rien. Franchement, à quoi bon. Du divertissement. Ok. Une fois de temps en temps, je dis pas. Mais imaginer un monde où le cinéma ne soit que ça...