Michael Crichton n'est pas seulement le mauvais écrivain de best-sellers comme Congo et Jurassic Park ou de scénarios ineptes comme Twister, c'est aussi le réalisateur d'une demi douzaine de films, dont ce petit bijou qui est son avant-dernier et on comprend qu'il n'ait point persévéré...
1984, Tom Selleck porte toujours la moustache, et on se dit qu'elle passe quand même moins mal sur petit écran, de la même façon, ses immenses épaules n'ont jamais été assez large pour le grand, allez savoir pourquoi...
Dans ce film de science-fiction, notre héros velu appartient a une brigade spécialisée dans le démontage des robots qui déconnent. Un vertige qui a eu des conséquences dramatiques l'empêchant de faire carrière ailleurs, il s'adapte tant bien que mal à son job lorsqu'une blonde équipière vient se joindre à lui...
Le chanteur des hard rock Kiss joue, très mal, un méchant qui fout la pagaille dans les robots, il y a vaguement Kirstie Alley à un moment, et on se demande comment elle a fait pour presque faire carrière... D'accord, c'était les 80's, mais ça n'excuse pas tout ! Il n'y aucun prétexte scénaristique ni même la moindre inventivité futuriste, et on recycle toutes les scènes déjà vues cent fois ailleurs... Un film que Marius aurait du essayer, quand même, c'était plus pour lui que pour moi...
Après, je suis dur, il y a quand même des scènes extras avec Tom qui sa bat au corps à corps avec des mini-juke-box sur roulettes, et c'est fou comme c'est pas évident de créer une tension avec ce genre de machinettes...
Runnaway, c'est le nom de la brigade anti-robots, il n'y a aucune évasion, ni de voyage dans le temps, bien sûr, mais bon, on ne pouvait pas non plus demander au titreur français de se taper l'intégralité de cet énorme nanar qui ne possède pour lui qu'une absence complète d'ambitions pour le rendre regardable jusqu'au bout...