Comme d’habitude je suis allée voir Rush sur un coup de tête, une intuition qui me disait que peut-être se serait un bon film. J’avais envie de voir Chris Hemsworth dans autre chose que Thor, mais aussi le travail de Ron Howard que j’apprécie (même si c’est tout ou rien avec lui).
Rush n’est ni plus ni moins que mon coup de cœur de l’année !
Non, ce n’est pas qu’un film de belles voitures, c’est un film sur une rivalité exacerbée, mais aussi des images dont l’esthétique vous laisse pantois. D’une intensité telle qu’on reste scotché dans son siège durant 2h. Dans Rush, Nikki et James sont des gladiateurs qui se battent dans une arène où leur vie ne tient qu’à un fil.
A cette époque les accidents mortels étaient courants. Ils ne savaient pas en partant s’ils allaient revenir avec une gerbe de fleurs autour du coup ou les pieds devant. Rien à voir avec la F1 d’aujourd’hui. Même si c’est évidement bien mieux qu’il n’y est plus cet aspect macabre dans la F1, on regrette souvent qu’elle soit devenue une usine à fric, policée et sans réel intérêt.
Les séquences de courses sont spectaculaires, j’ai vraiment eu la sensation d’être plongé au cœur de la course. Je sentais les moteurs vibrer dans tout le cinéma.
La psychologie des personnages est au centre de leur compétition. L’un est un flambeur, qui brûle la vie par les de bouts, l’autre est rationnel, tactique et bosseur. Leurs rencontres et leurs échanges houleux donnent du piment à ce duo que tout oppose.
Je ne comprendrais jamais que des bouses puissent cartonner au box-office et que des vrais moments de cinéma soient ignorés… Car oui, je conseille vivement de foncer en salle pour le voir. C’est une histoire de voitures, ça ne vous fait peut-être pas rêver, mais ce film va bien au-delà d’un fast & furious fort heureusement.
Laissez derrière vous vos préjugés et laissez-vous emporter.