Terminus.
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Rush Hour 3, c’est une autre génération : pas le même genre d’affiche, moins de racisme, des acteurs fatigués & une action affinée. Pas raffinée, hein : on s’attendra à de l’humour potache, signe d’usure de la franchise, même si la rapidité & l’inventivité de certains gags sera perdue en VO pour peu que les sous-titres laissent à désirer (ça sent le vécu ou pas ?).
Rush Hour 3 renoue avec la narration de l’opus originel : une affaire grave, trop grave pour être honnête, qui s’étale de manière homogène en arrière-plan pour nous éviter de réfléchir aux défauts, qui seront d’ailleurs beaucoup moins nombreux que dans la catastrophe du deuxième film. Humour & combats sont des éléments clés ici, peut-être trop, mais on pourra difficilement ne pas admirer la dangerosité des cascades ou l’esprit de renouvellement de Bratner, ici pleinement épanoui malgré la lassitude qui menace.
Bien chorégraphiée, l’œuvre souffre un peu de son méchant ultra-conventionnel mais son équilibre empêche les débordements. On se sentira libre de se réjouir que les héros reviennent à l’écran, sans avoir le sentiment qu’ils se trahissent. Chan & Tucker se rabibochent à l’écran sans apparemment ressentir le besoin d’en revenir aux sources, ce qui est étonnant & plaisant – peut-être un peu moins que les clichés tirés assumément de Paris, mais on a vu pire.
Je ne suis pas loin de penser que le 3 est le spécimen le plus culte de la série, sûrement parce que je ne l’ai pas vécue en direct, même s’il faut bien dire que choisir l’option Tour Eiffel est une manière bien basse de prétendre à la postérité. Malgré le bagage des films précédents & à part ce ”gros” détail, elle ne semble pas avoir de prétention, offrant au spectateur un best of de Chan & Tucker qui ne rend pas nostalgique tout en plongeant dans une fin tout aussi équilibrée & pas décevante.
Créée
le 26 oct. 2019
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