Plutôt adepte du cinéma de Wes Anderson, je complète petit à petit ma collection en visionnant cette fois Rushmore, l'un de ses tout premier long-métrages.
Si l'on retrouve rapidement le ton de Wes Anderson, notamment dans la thématique (relation père fils ici remplacée par le lien entre Max Fischer et Herman Blume, les situations romantiques complexes, le sentiment de solitude, de décalage du héros) et dans le casting (Bill Murray, Jason Schwartzmann), on sent que la patte du réalisateur n'est pas encore faite.
Les décors assez quelconques, et l'histoire un peu moins aboutie m'ont moins convaincu que, par exemple, pour son grand frère Le Grand Budapest Hotel.
Il y a beaucoup de point positifs dans ce film, mais on sent qu'il est balbutié, qu'on est aux prémices de quelques choses, mais semble manqué de finition, pas totalement abouti.
Ça reste un film de Wes Anderson, positif, authentique et au ton singulier, mais j'ai moins été scotché que pour le reste de sa filmographie.