S&M Hunter (1986) – 地獄のローパー、緊縛・SM / 59 min.
Réalisateur : Shuji Kataoka - 片岡修二
Acteurs principaux : Shirō Shimomoto - 下元史朗 ; Hiromi Saotome - ? ; Yutaka Ikejima - 池島ゆたか ; Ayu Kiyokawa - ?
Mots-clefs : Japon ; Pinku Eiga ; Erotique ; Super Héros.
Le pitch :
S&M Hunter est un génie du bondage, dont la spécialité est de ficeler les femmes dans des positions qui leur procurent une excitation extrême. Un jour, le gang de délinquantes The Bombers kidnappent un homme pour en faire leur esclave sexuel : son petit ami appelle S&M Hunter à la rescousse pour infiltrer la cache des Bombers et les affronter… ou plutôt les ficeler !
Premières impressions :
En ce moment la chaîne de télévision Gong s’amuse à diffuser une quantité astronomique de vieux films érotiques japonais. La plupart sont des Pinku bas de gamme qui tiennent souvent de la série Z, loin des romans porno de la Nikkatsu. Pourtant dans le marasme ambiant du petit écran, il m’arrive régulièrement de m’arrêter sur ces productions et de rigoler un bon coup. Si je vais vous épargner la critique de tous ces mauvais films, j’avais tout de même envie de partager mes impressions sur S&M Hunter, une perle du nanard érotique qui m’a sacrément fait rire !
Tout est énorme dans ce film, à commencer par le look des personnages ! S&M Hunter, est un maître des cordes, un as du Shibari - le bondage japonais- dont il se sert pour combattre ! Entre son chapeau melon, ses bottes de cuirs, son cache-œil et sa mine patibulaire, il est vraiment désopilant, d’autant plus que chacune de ses apparitions est prétexte à une musique kitch et aux bruitages de Sentaï. Bien entendu, film érotique oblige, on doit se fader quelques scènes cochonnes mais le réalisateur Shuji Kataoka a clairement décidé de ne pas se prendre au sérieux ce qui évite le côté glauque habituel des films de sexploitations.
Inutile de bavasser, je vous invite plutôt à regarder la bande-annonce pour vous faire une idée. Sachez néanmoins que Shuji Kataoka a réalisé trois films sur son héros et que celui-ci est le troisième de la collection. Il faut vraiment que je mette la main sur les deux premiers !