2014, l’année d’Ivan Reitman… ou pas d’ailleurs…


Dans l’attente trépignante des suites à ses plus grands succès : Les Triplés et Ghostbusters 3 comme j’imagine l’immense majorité des cinéphiles du site, je me refais un petit tour du deuxième épisode pour la bonne bouche, j’ai revu le premier il n’y a pas longtemps que ça…


C’est tout de suite beaucoup moins bon quand même, il y a un truc qui ne marche plus, ça ressemble à une publicité pour des voitures et des figurines ghostbusters, nos complices font le job comme ils peuvent, à l’exception de Bill Murray qui est semble-t-il aux abonnés absents à part une jolie blague sur les différents degrés de salissement des chemises et Rick Moranis qui a trop de génie pour ne pas rendre dantesque même un tout petit rôle.


Comme dans le premier épisode, Sigourney Weaver a l’air bien mal à l’aise dans un rôle de potiche qui ne lui va guère au teint… Que Bill Murray vienne pleurer dans son giron parce que le slime de sa baignoire essaie de choper son gosse, je veux bien le croire, l’inverse, c’est beaucoup plus difficile…


Ils ont même salopé la chanson dans une version abominable, ces cons-là… De toute façon, musicalement, c’est foutu, essayer de donner de l’amour à la grosse pomme en lui cassant les oreilles avec de la musique de merde, il ne fallait pas forcément y penser…


Et pourtant on pardonne, ils sont mignons tous ces Canadiens qui se foutent à ce point ouvertement des New-yorkais pendant 1h30, c’est forcément un peu réjouissant, même si le Dracula du tableau est pathétique et que son sous-fifre Albanais n’est vraiment pas supportable…


Alors on esquisse un ou deux sourires tout de même, c’est fou comme les bouses des 80’s sont plus faciles à revoir que les autres, peut-être un reste de métier par-ci par-là, je ne sais pas, les réminiscences de l’enfance, un zeste de modestie artisanale… N’empêche que c’est fascinant de découvrir que c’est à la fois aussi mauvais qu’à l’époque et finalement pas pire non plus, ce qui pourrait d'ailleurs sembler presque logique...

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le 8 janv. 2014

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Torpenn

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