Vu dans le cadre de la convention "Le Pacte", Producteur/Distributeur français qui commence à avoir une belle réputation (Habemus Papam, Jimmy.P, Zero Theorem, Chevalier Blanc avec Lindon, Bourgoin et Reda Kateb, qui sortira bientôt, et bien d'autres films, une centaine en fait, distribuer par le label) le nouvel opus des deux trublions du Groland est un petit bijou.
Un casting aux petits oignons comprenant un Depardieu (tout de cheveux blanc vêtu) touchant et attachant, un Poelvoorde émouvant, drôle mais pas trop et finalement d'une grande justesse. On retrouve tout au long de se "Road-Movie de la Route des Vins" des personnages haut en couleurs interpréter entres autres par Izia Higelin, Michel Houellebecq ( exceptionnel ), Ana Girardot (très drôle), Chiara Mastroianni, Ovidie, Andréa Ferreol, la jeune Soléne Rigot, Xavier Matthieu( ancien syndicaliste de l'usine Continental à Clairoix dans l'Oise qui est devenue comédien après avoir était repérer pas Klapisch pour son film Ma Part du Gâteau)
Mais les deux performances qui ressortent, en dehors de la justesse du duo père/fils, Depardieu/Poelvoorde qui est plus que réussie, ceux sont celles de deux des révélations de ses dernières années qui confirment qu’il faut compter sur eux plus que jamais à présent : Vincent Lacoste et Céline Salette.
Lui s’impose sans crier gare dans le cinéma français et par ses bon choix avance à pas de géant, elle s’impose comme une des actrices françaises de sa génération les plus talentueuses !
Ses deux-la éblouissent le film par leur justesse dans le jeu en particulier.
Et même si Celine Salette n’apparaît elle que vers la fin du voyage, elle est d’une importance crucial pour dénouer toute l’histoire et faire tomber le voile sur le pourquoi de « Saint Amour » en dehors du lien avec la robe élégante du vin équivalent !
Kervern s’octroie un second rôle amusant pendant que son compère se contentera de rester derrière la caméra tout le long du film !
Une caméra qui fera le tour de France via cette fameuse Route des Vins que Papa Depardieu va faire réellement découvrir alors que son rejeton Poelvoorde ne l’a faisait qu’au Salon de l’Agriculture sans sortir des hangars de la Porte de Versailles, c’est vous dire si le fiston du cutereux qui veut le convaincre de reprendre la ferme familiale, va voir du pays !
C’est simple, c’est drôle, c’est émouvant parfois mais jamais pataud !
Bref un p’tit plaisir à découvrir en salle tout début Mars que je vous conseille, évidemment !