film choral bien mené malgré qq anachronismes ça et là qui peuvent déranger ceux qui ont vécu la période.

- de l'énervant :

le père flynn devrait dire "the father, the son and the holy ghost" au lieu de holy spirit. personne n'écoute plus le grand Don.

- au banal :

  • les branchements ne sont pas bons dans les moteurs,
  • 78 au lieu de 45 tours dans un jukebox.

malgré celà un rendu fidèle à l'amérique de la fin des années soixante avec enfin un role noir crédible : ni surinvesti comme dans "no sudden move" ni anachronique comme les créoles de "the oufit"

Jeff Bridges est dans le ton et sa vieillesse s'agite sans que ce ne soit ostensible.

le moins bon :

  • Hemsworth, dit cri-cri pour les intimes, n'est pas arrivé à transcender son role, malheureusement pour lui

mais jouer un méchant semble prouver qu'il est assez sur de la suite de sa carrière.

cependant, aucune commune mesure avec le méchant de "the veil" qu'il semble parodier péniblement.

  • une bande son correcte mais qui aurait pu être différente : deep purple + les temptations = too much
  • trop de McGuffin tue le McGuffin

-la valise avec les sous

-le film de Bobby (bien sur, qui d'autre...?)

enfin, je ne partage pas les avis qui disent que ce film est un pastiche de Tarantino.

la preuve ?

la scène de découverte du couloir est assez original, lente et "enfermante" sans longueurs superflues

la scène finale n'est ni de Tarantino ni des Cohen.

en effet cette scène en particulier :

  • n'est attribuable ni à Tarantino ni aux frères Cohen. cela ressemble plus à Kurosawa où le meurtre est présenté comme une activité très personnelle et où les victimes sont des êtres à part entière. Les 7 samouraïs ont de nombreuses scènes comme celle-ci.
  • l'attitude n'est pas froide, elle est professionnelle et presque décontractée.
  • à noter que le revolver n'a pas de munitions illimitées. il aura précisément été utilisé 6 fois.
  • une histoire racontée en moins de 3 minutes ? les derniers Star Wars n'y arrivent pas au bout de 12 heures

je pense que Drew Goddard peut continuer à développer un style propre pourvu que la machine Hollywoodienne lui prête vie professionnelle

mais ça, c'est une autre histoire...

bluefandango
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le 26 juin 2024

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