Bande de mercenaires
Même si le projet est loin d'être totalement abouti, Saloum représente une entreprise digne d'intérêt par son caractère 100% africain, dans un continent à la cinématographie si peu présente sur les...
le 1 avr. 2022
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Même si le projet est loin d'être totalement abouti, Saloum représente une entreprise digne d'intérêt par son caractère 100% africain, dans un continent à la cinématographie si peu présente sur les écrans. A la fois série B et œuvre plutôt ambitieuse dans sa tentative de mélanger plusieurs genres sans y perdre sa spécificité, le film débute plein pot aux basques d'une bande de mercenaires impliqués dans des coups d’État rondement menés dans plusieurs capitales africaines. Fonctionnant à la fois comme un hommage et une satire des superproductions hollywoodiennes, Saloum change de style après un intermède humoristique en convoquant des esprits maléfiques pour aborder les rivages du fantastique. Il y a un côté foutraque dans le long-métrage, le côté surnaturel compris, ce qui pourrait ajouter à son charme incongru, mais trop de confusion dans les différents thèmes traités fait que l'on finit par prendre le film comme une bande dessinée très graphique, qui abuse parfois des plans vus du ciel, et où on ne s'intéresse véritablement jamais à la dimension psychologique de ses personnages, à peine esquissée, hormis l'exception notable du premier rôle féminin dont le handicap constitue un ressort scénaristique qui aurait mérité d'être développé. C'est vrai que Saloum laisse une impression mitigée mais sa conception et son intrépidité ne peuvent pas susciter l'indifférence (à l'heure où ces lignes sont écrites, aucune date de sortie française n'est encore annoncée, hélas).
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le 1 avr. 2022
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