C'est du "cinéma de papa" que je revois avec nostalgie...mais le retour sur terre est brutal. Guy Lefranc, déjà piètre réalisateur, a la prétention d'écrire un scénario vaudevillesque (avec le dénommé Guy Lionel) qui s'avère aussi primaire que que sa mise en scène.
Ainsi Fernand Reynaud est un industriel en goguette à Paris pour des affaires et surtout pour y voir une bonne amie... Malheureusement pour lui, sa femme Berthe l'accompagne. Dans ce rôle, Rosy Varte est survoltée et surjoue médiocrement. A sa décharge, tous les personnages sont écrits grossièrement, même si on a vu de pires nanars dans cette période de la fin des années 60. Curieusement, Fernand Raynaud, en tête d'affiche, n' a pas un rôle spécialement prépondérant, n'est pas tenu de grimacer ou de jouer les benêts ou de réciter un de ses sketches. C'est même en emploi assez insignifiant qu'il occupe ici, au coeur de ce vaudeville d'une grande banalité dans un hôtel parisien, avec erreurs de chambres garanties. La comédie progresse à coup d'incidents rudimentaires dont une sotte idée d'adultère est le moteur.