Autant je suis plutôt mitigé concernant Eric Valette au cinéma, autant ses courts-métrages plaident vraiment pour lui. Clair, cinglant et dynamique, « Samedi, dimanche et aussi lundi » rappelle le récit d'une (excellente) nouvelle de Richard Matheson, en beaucoup plus direct et non sans une certaine « violence gratuite qui ne l'est justement pas », portée par une anti-héroïne inquiétante et mystérieuse jusqu'au dénouement, plutôt bien vu. On ne saura pas tout (tant mieux) et une fois le principe compris l'effet de surprise est moindre, mais j'ai bien adhéré à cette démarche assez cruelle et (très) loin de toute bien-pensance : je ne peux vous en dire plus de peur de vous spoiler, mais si l'occasion se présente, n'hésitez surtout pas à y jeter un œil. Stimulant.