Après Baraka en 2012, les deux réalisateurs américains nous servent un nouveau film documentaire. Aussi bien expérimental et contemplatif que dénonciateur, Samsara « courant des renaissances successives », ne manque pas de nous faire voyager.
Ce voyage nous fait redécouvrir les réelles ambivalences du monde actuel. Entre images percutantes et images éblouissantes, nous sommes transposés dans un monde aux paysages époustouflants. Parfois sublimé par l’Homme, nous devons également être confrontés à des réalités dures émanant des délires de ce même être. De la société de surconsommation à la pauvreté, en passant par religion et guerre, beaucoup de thèmes seront abordés.
Les prises de vu parfaites, sont accompagnées, parfois d’une musique locale et parfois d’une musique ambient qui nous accompagne majoritairement dans ce trip. Inutile d’énumérer les lieux de tournage, que vous pouvez trouver via ce lien [http://www.barakasamsara.com/samsara/locations]
(il était d’ailleurs agréable de reconnaître certains lieux où j’ai pu mettre les pieds).
J’avais également adoré le fameux Koyaanisqatsi, ce film du même genre tourné dans les années 80 nous permet d’ailleurs une comparaison intéressante avec Samsara.