Magistral, mystique, profond, fascinant, terrifiant, consumériste, vertigineux, éclectique, électrique, impassible, hallucinant, merveilleux, pur, amoureux.
Avec Samsara, Ron Fricke poursuit et complète l'expérience entamée en 1992 avec Baraka pour nous faire voyager par un hypnotique récit composé d'images sorties de tous les continents du monde pour nous mettre dans une transe communicative où la vie et la mort, où l'ode à la lenteur éternelle et à l'accélération insensée et inarrêtable de l'être humain se font face.
Pures visions qui ne sont composées d'aucun jugement quel qu’il soit hormis ceux qui nous renvoient à l'être humain que nous sommes, à nos peurs, nos espoirs, notre formalité même qui est cette, ces multiplicités de l'humain
Si un film pouvait tenter de poser un hommage à la fois amoureux et universel de ce que nous sommes capables et représentons, ce serait ce diptyque Baraka / Samsara. Définitivement un film, expérience physique plutôt, qui vous fera pleurer d'être humain, d'être et d'avoir la chance d'être vivant. Hyper vivant. Viscéralement beau et hypnotique!
À vivre!