Samsara par cityhunternicky
Samsara nous montre notre monde à travers ses similitudes.
L’esthétisme et la photographie sont parfaites. Que ce soit les plans, la lumière, le sujet, tout est montré sans que l’on y trouve un défaut ou un détail manquant. La fascination est là et notre regard ne se lassera pas de telles images prises sur une durée plus ou moins longue, mais toujours suffisante pour que l’on ait le temps d’observer cette beauté et sa multitude de détails plus attirants les uns que les autres. Le rendu du 4K est un bonheur qu’on espère pouvoir conserver pour chez soi.
Plus l’écran est grand, plus l’immersion est forte dans ce monde où la démesure en taille ou en substance nous fait nous sentir petit et insignifiant. Plus vrai que nature, les merveilles architecturales ou vivantes sont toutes un appel au voyage et à la contemplation béate. La vie est donc bien le thème le plus fascinant qui soit et les similitudes mondiales un fil conducteur tout trouvé pour notre histoire.
Sauf qu’à trop vouloir montrer on oublie que l’on ne nous raconte rien. Je ne parle pas d’un conte, d’un cours ou d’une morale moderne. Je parle de nous dire ou du moins de nous indiquer ce que l’on nous montre. Pas de lieu, pas de date, pas d’évolution, les thèmes contradictoires sont bien présents et j’ai passé la moitié du film à me demander d’où venait certaines merveilles pour pouvoir les admirer à nouveau ou en apprendre plus dessus.
Samsara raconte son histoire avec une photo et une musique remarquable bien que l’universalité recherchée ne soit pas commentée ou expliquée