Partant d’une bonne idée [l’arrivée de l’électricité dans le village de Ponta Negra sur la Costa Verde, près de la ville de Paraty (44 000 h), au sud de l’état de Rio-de-Janeiro, située à 5 h de route de São Paulo et 4 h de Rio de Janeiro], à travers un couple et ses 4 enfants (dont Samuel, 5 ans), même si elle n’est pas nouvelle [cf. « Soleil des hyènes » (1977) du Tunisien Rhida Béhi, où un village de pêcheurs est bouleversé par l’installation d’une infrastructure hôtelière ou « Pastorales électriques » (2018) d’Ivan Boccara, sur l’électrification des villages de montagne au Maroc], le documentaire, sans commentaires, est ennuyeux car long à démarrer, brouillon, mêlant l’irruption de la modernité dans un hameau (non encore relié à l’électricité de nos jours) avec ses avantages (éclairage par des ampoules remplaçant les bougies, recours aux appareils électro-ménagers) et ses inconvénients (dépendance aux produits frais comme les yaourts, à la télévision, au téléphone portable, aux consoles de jeux, surtourisme), montrée de façon trop lente et y introduisant des éléments concernant la famille (enfants séchant l’école, mésentente du couple). Il est aussi imprécis (quelle est la source de revenus de la famille de Samuel pour acheter de l’électro-ménager, avant de louer des chambres et assurer la restauration des touristes venus en bateau ?). Pourquoi le titre car Samuel n’est pas plus important que les autres enfants ?