un DTV qui frise le grand n'importe quoi et qui bien évidemment, est d'une inutilité consternante.
Il y avait de quoi craindre le pire avec ce film, vendu sous le label "Grindhouse" (un effet de mode remit au goût du jour grâce au tandem Tarantino/Rodriguez).
Prenez un jeune cinéaste (Kurando Mitsutake) amateur de westerns et de films japonais, prenez un script aux multiples références (dont la plus flagrante reste celle de Zatoichi), ajoutez-y une pincée d'hectolitre de sang, de filles dévêtues (poitrines face caméra de préférence), des scènes d'action mal chorégraphiées, des membres coupés au sabre (bras, jambes, etc), ajoutez quelques effets du style "pellicule abîmée" pour faire croire que le film a vieillit, agrémentez-le tout d'une histoire tirée par les cheveux (sans oublier quelques séquences irréalistes mais fun : la césarienne au sabre) et vous obtenez Samurai Avenger (2009), un DTV de 90 minutes qui frise le grand n'importe quoi et qui bien évidemment, est d'une inutilité consternante.
http://qr.net/ivn