8
Idiot, mais riche
Je comprends maintenant, après avoir découvert ce film, pourquoi sans filtre a obtenu la Palme d'Or. C'est tout simplement le talent d'un réalisateur suédois, Ruben Östlund, qui réussit la...
Par
le 17 oct. 2022
176 j'aime
4
Sans filtre par RJ_McReady
Östlund passe au vitriol tous les archétype superficiels de notre société: tout le monde en prend pour son grade et c’est tant mieux. Enfin un réalisateur qui n’a pas peur de la farce et de la satire et qui propose une vraie vision, reflet d’une époque désespérée. On rit beaucoup, c’est grinçant, parfois cruel, mais ça fait du bien de voir que le cinéma européen est libre dans ce monde où on formate tout. En ce sens, le film est aussi une bonne leçon pour les plateformes et leurs films-algorythmes jetables - ici, c’est du vrai cinéma qui n’a pas peur de froisser.
8
Écrit par
Créée
le 19 nov. 2024
Critique lue 4 fois
D'autres avis sur Sans filtre
8
Le capitalisme prend cher
La nature humaine, surtout vue à travers ses bassesses et sa médiocrité, est le sujet préféré de Ruben Ôstlund qui n'hésite pas à pousser le curseur à son maximum dans Sans filtre (traduction oiseuse...
le 29 mai 2022
68 j'aime
14
9
Avis de tempête
La croisière s’amuse Puisqu’il s’agit ici d’évoquer un film qui ne fait pas de la dentelle, allons droit au but : Triangle of Sadness est un film qui vous explosera à la tronche. Ruben Östlund...
Par
le 2 juin 2022
66 j'aime
Du même critique
4
Critique de Titane par RJ_McReady
Avec « Titane », Julia Ducournau revient après « Grave » et soigne sa mise en scène en proposant un récit queer, subversif, iconoclaste. Son film ne manque pas d’énergie, mais très vite on se rend...
Par
le 3 nov. 2024
1 j'aime
9
Critique de Piège de cristal par RJ_McReady
Il fût un temps où, aux côtés de Gremlins, Retour vers le Futur, S.O.S Fantômes, E.T, Jurassic Park et autres Terminator 2, trônait fièrement la VHS usée de Piège de Cristal sur les étagères des...
Par
le 20 nov. 2024
8
Critique de Sans filtre par RJ_McReady
Östlund passe au vitriol tous les archétype superficiels de notre société: tout le monde en prend pour son grade et c’est tant mieux. Enfin un réalisateur qui n’a pas peur de la farce et de la satire...
Par
le 19 nov. 2024
