New York, de nos jours, ...
Samira, poétesse atteinte d'un cancer en phase terminale vit une invasion extraterrestre.
Alors que la population cherche à tout prix à échapper aux créatures sanguinaires qui envahissent la ville, elle persiste à vouloir aller manger une pizza à côté d'un club de Jazz où jouait son père ...
Day One se déroule avant le premier métrage produit de la série et garde les idées (totalement invraisemblables mais) originales qui avaient entre autres fait son succès.
Dans la lignée des films d'horreur à contre-emploi d'aujourd'hui et leur intention de toucher un public le plus large possible il ne provoque que très peu de peur ou de répulsion, sinon de façon maladroitement forcée.
Son metteur en scène est un deuxième choix après l'abandon du poste par Jeff Nichols ...
L'histoire racontée est sans surprise ou presque.
L'interprétation est moyenne, les deux rôles principaux n'intéressent que ponctuellement.
Les dialogues sont bien entendus limités par le contexte, et si plus de musique aurait pu amener de l'émotion le manque d'originalité ambiant l'a emporté.
Les choix de décors et de cadres (quelques timides clairs-obscurs bienvenus) conviennent bien et peuvent pourquoi pas rappeler l'atmosphère de The World, the Flesh and the Devil (1959) ou d'I Am Legend (2007).
La grande majorité du film a été tournée à Londres, ... La reconstitution de New York est pour autant convaincante, nombre de détails et d'effets visuels y participent.
Les créatures sont réussies, même si leurs apparitions sont très furtives, leurs actions belliqueuses presque invisibles et leur apparence bien souvent dissimulée par la pénombre ou de la fumée.
Les invraisemblances sont rares, les plus remarquables ici sont (une fois encore) la mystérieuse façon pour les monstres de s'orienter sans le moindre son, et l'absence quasi totale des forces de l'ordre et de l'armée au milieu de ce chaos urbain.
Décevant, le film n'apporte aucune des explications attendues par un épisode "origines" et s'il se veut noir il ne provoque qu'exceptionnellement un peu d'émotion (la scène pizza/cartes à jouer).
L'heure quarante de ce métrage inutile n'a donc probablement pas été facile à remplir.
Bien visé, champion ...