Nous sommes ici dans la catégorie nanar et le film serait particulièrement jouissif pour les amateurs, sans les interminables séquences de catch se déroulant sur un ring (environ 20 minutes tout de même !). Pour ceux qui ne le savent probablement pas, les mexicains étaient, dans les années 60 en tout cas, complètement accros au catch, et le dénommé Santo n'est autre qu'un célébrissime catcheur à qui on a eu l'idée de demander de tourner des films (une bonne cinquantaine paraît-il !). D'où les combats réels qui sont ici filmés et auxquels s'ajoutent les nombreuses bagarres du film qui sont aussi des combats de catch mis en scène (les zombies sont interprétés par des catcheurs). Reste la jouissance procurée par le reste du film : zombies télécommandés particulièrement ridicules, savant fou dans un laboratoire de carton-pâte, dialogues souvent dits de façon théâtrale (la scène finale où le policier fait l'éloge de Santo est à mourir de rire), invraisemblances nombreuses, costume ridicule que notre héros ne quitte absolument jamais. On ne peut, une fois de plus, que remercier Bach films d'avoir exhumé cette rareté, et prier pour qu'ils nous sortent un jour le beaucoup plus intéressant Superman contre les femmes vampires (« Superman » étant une arnaque du distributeur français, puisqu'il s'agit bien entendu tout simplement de Santo). Cote nanar : 7/10.