Courir pour le plaisir

Un peu chiant ce film.

Il ne se passe pas grand chose, beaucoup de scènes un peu vides, des séquences qui auraient pu être raccourcies. Et surtout un personnage trop peu exploité, pourtant son 'autisme' (le fait qu'elle soit si fermée et obsédée uniquement par la course) laissait espérer de bonnes scènes. SOn obsession, justement, on la ressent à peine, au début. Et les conflits sont assez minimes, assez peu palpables, souvent trop internes. Et la maladie qui arrive en fin de course... c'est un peu du n'importe quoi, c'est un prétexte pour ajouter de la tension sans qu'on y soit préparé, une décision dramaturgique maladroite et facile (avec en prime une fin un peu ouverte bien naze surtout qu'elle est trop vite expédiée et qu'on n'est donc pas sûr de bien comprendre ce qu'on vient de voir).

La mise en scène est correcte : bien sûr, on reprochera un montage mou, des plans trop longs, des acteurs endormis. Mais le découpage n'est pas vilain et les scènes de course sont assez chouettes à regarder. La musique est bien aussi. Et les acteurs ont de bonnes têtes.

Bref, où est la course dans ce film, où est l'obsession de Sarah, où sont les obstacles ? Tant de questions sans réponse.