Dans les 70's, le satanisme était à la mode au cinéma. En témoigne ce "Mephisto Waltz", où un pianiste virtuose fait un pacte avec le diable pour posséder un homme talentueux et surtout plus jeune. Le scénario évoque à plusieurs reprises "Rosemary's Baby", une comparaison pas très favorable car le film souffre de quelques longueurs, et d'une mise en scène un peu plate.
Néanmoins, plusieurs séquences relèvent le tout, notamment les séquences occultes, filmées de manière délicieusement baroque, et évoquant les gialli qui cartonnaient en Italie à l'époque. On apprécie également Jacqueline Bisset dans le rôle d'un femme déchirée entre son amour pour son mari, et sa méfiance par rapport à son évolution de tempérament, Curd Jürgens en artiste arrogant, et Alan Alda en insatisfait qui se laisse tenter par la reconnaissance. Sans compter un final somme toute original. Ainsi, "The Mephisto Waltz" n'est pas une perle du cinéma fantastique, mais se laisse voir sans mal.