Le titre original ("The Mephisto waltz") fait référence à une composition de Franz Liszt. Un grand pianiste atteint d'une leucémie se lie d'amitié avec un jeune journaliste. Rapidement, le comportement de ce dernier change. Un récit de possession servi par la partition dissonante de Jerry Goldsmith. Les points forts de ce film : l'ambiance envoutante et vénéneuse, savamment entretenue, et l'antagonisme entre les deux femmes. Belle mise en scène de Paul Wendkos (un de ses meilleurs films) : caméra mobile, cadrages obliques, images déformées. Et des séquences fortes : le bal costumé avec masques d'animaux, le chien à visage d'homme, , les cauchemars angoissants. Jacqueline Bisset - outre son charme - se montre très convaincante, tentant de se défendre, face à un ennemi surnaturel. Mention aussi à Alan Alda, Barbara Parkins et Curd Jürgens. Un film méconnu à redécouvrir pour les amateurs de fantastique.