Pas de Canicule dans la suite du film de 2020 de l'australien Robert Connolly mais une immense forêt qu'on peut considérer comme un personnage à part entière. Il s'y est passé des choses horribles et ça se sent : une fois à l'intérieur, perdu dans les fourrées, on y étouffe vite.
Il faut être bien concentré pour arriver à tout suivre. On suit l'enquête au présent mené par les deux fédéraux. Puis, il y a les flashbacks : les salariées participant à cette excursion en pleine nature (pour resserrer les liens ? Renforcer la cohésion de groupe ? Tu parles.) et le passé d'Aaron qui remonte à la surface.
Canicule 2 interroge aussi sur les notions de culpabilité, de pardon. Au fond, ça ressemble beaucoup à ces romans à énigme. Atmosphère mystérieuse. Groupe de personnes toutes plus ou moins louches et susceptibles d'être les coupables. Longs interrogatoires. Huis clos : forêt. Résolution de l'affaire à la fin sur un coup de théâtre. Et en prime, de magnifiques paysages australiens.