Running away !
Après un début de carrière à la télévision, Boorman passe au long-métrage avec ce Rip-off de Quatre garçons dans le vent pour mettre en avant le Dave Clark Five. Pas sûr que le Dave Clark Five soit...
Par
le 4 sept. 2017
1 j'aime
Le chef d'un groupe de cascadeurs enlève une mannequin qui doit faire de la publicité pour inciter les gens à manger de la viande. Ils vont être poursuivis par les membres de la production qui, pour ne pas dramatiser la chose, vont faire passer ce kidnapping pour un coup publicitaire.
Sauve qui peut, ou Catch us if you can, est le premier film réalisé par John Boorman, alors connu pour réaliser des documentaires télévisés ou des épisodes de séries, c'est donc une commande pour se mettre le pied à l'étrier. A l'instar de Quatre garçons dans le vent sorti l'année précédente, c'est un véhicule pour un groupe musical anglais nommé The Dave Clark Five, avec de très nombreuses chansons dont celle qui donne son nom au film. Donc, là aussi, inutile d'y chercher une intrigue, c'est avant tout l'occasion pour ce groupe, qui aura duré une quinzaine d'années, l'occasion de se faire connaitre davantage, en particulier Dave Clark qui joue le rôle principal aux côtés de l'actrice et mannequin Barbara Ferris.
Personnellement, c'est l'occasion de découvrir ce groupe que je ne connaissais pas, et dont les sonorités sont quand même très similaires aux Beatles, et que le type derrière la caméra n'est pas un manchot pour son coup d'essai. Notamment ce très beau plan où la caméra suit de dos Dave Clark pendant qu'il conduit aux côté de la jeune femme. On peut sans doute déceler ça et là l'âme déjà rebelle de Boorman à travers Barbara Ferris, qui veut fuir cette société consumériste en voulant acheter une petite île au nord de l'Angleterre, et leur fuite va être l'occasion de rencontrer d'autres personnes, dont des beatniks.
Sans doute mineur en regard de l’œuvre à venir de John Boorman, qui s'inscrit totalement dans le registre du film musical, il faut dire qu'il a tapé dans l'oeil d'un spectateur lors de sa sortie américaine ; un certain Lee Marvin, qui va vouloir ce réalisateur pour le formidable Point de non-retour. Et rien que pour ça, merci à Sauve qui peut d'avoir existé.
Créée
le 30 oct. 2021
Critique lue 66 fois
5 j'aime
D'autres avis sur Sauve qui peut
Après un début de carrière à la télévision, Boorman passe au long-métrage avec ce Rip-off de Quatre garçons dans le vent pour mettre en avant le Dave Clark Five. Pas sûr que le Dave Clark Five soit...
Par
le 4 sept. 2017
1 j'aime
Le tout premier film du grand John Boorman. Une pochade, une échappée belle dans l'esprit de Quatre garçons dans le vent. Seulement, les Dave Clark Five ne sont qu'une pâle imitation des Beatles et...
le 5 août 2019
1 j'aime
Du même critique
(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...
Par
le 18 févr. 2022
44 j'aime
Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...
Par
le 11 nov. 2012
44 j'aime
3
Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...
Par
le 15 sept. 2013
42 j'aime
9