L’appel des sirènes.

Emmitouflée sous des couches de pulls en ce froid hivernal, mon humeur me fait choisir des films à caractère plus profond, grave.

Je dois l’admettre, Pierre Niney, tu as largement influencé mon envie de renouer avec le film français. À raison, et sans regret, tu m’as subjugué.

Tu endosses à merveille le rôle d’un sapeur pompier de la brigade de Paris.
La vie en caserne, dans un premier temps, intense.
On suit ton quotidien avec intérêt, ton apprentissage, ta ténacité pour atteindre le Saint Graal de sergent chef.

Avec toujours en fond sonore ces sirènes qui t’appellent et te rappellent l’urgence de chaque situation durant lesquelles tu devras faire preuve d’excellence.

Tu as sauvé et tu as péris.

C’est lors d’une intervention dans un hangar que ton destin bascule.

Pour sauver l’un de tes équipiers, tu te retrouves prisonnier des flammes et deviens leur proie. À terre, tu finis par te relever et t’échapper.

C’est à présent un autre combat que tu devras mener, celui de la lutte pour ta propre survie.

Ta souffrance, physique et psychique, est palpable. Comment ne pas s’insurger lorsque tu subiras des injustices, toi, grand soldat, le cœur sur la main, dont le destin a basculé du jour au lendemain ?

Et tu le diras si bien : il ne faut oublier que ton plus grand mal aurait été de tomber dans la fatalité.

C’est film est une jolie **leçon de vie. ** Sans prétention aucune, il nous rappelle la fragilité de celle-ci.