Cette critique concerne toute la saga vous serez sûrement surpris
Bonjour à tous et à toutes chers amis cinéphiles :D
A l'heure d'aujourd'hui je suis assez déçu de voir pas mal d'entre nous me dire que la saga Saw, " c'est de la merde ". Et bien figurez-vous que je suis bien loin d'être d'accord avec ça. Non, ce n'est pas " du gore pour faire du gore " et ce n'est pas non plus " un film qui a un scénario inexistant ".
Je tiens à signaler en premier lieu que le personnage principal de l'intrigue n'est pas du tout à chaque fois un flic lambda qui course Jigsaw mais Jigsaw lui-même (je précise pour ceux qui n'auraient pas encore compris). A cela certain vont me dire : " Mais à la fin du 3, le monsieur en question il meurt ". Et c'est là tout l'intérêt de ce film génial. Ce n'est pas parce que le personnage principal meurt que l'histoire est finit bien au contraire. On suit l'influence qu'à le personnage à travers d'autre comme sur Jill et Mark. Tous deux diamétralement opposés par la même occasion. Mark se livre à un grand massacre, séquelle du meurtre de sa sœur qui l'a laissé sombrer dans la folie tandis que Jill essaye de l'arrêter sans y parvenir malheureusement.
Mais la vrai histoire, c'est l'histoire de la vie. Non je n'ai pas " fumé la moquette " comme on dit de par chez moi. Jigsaw comme il le raconte est un survivant, rescapé d'un accident c'est à ce moment là qu'il comprend le sens de la vie. Regardant autours de lui les malfrats, les escrocs et les meurtriers déchirer des vies il décide d'agir et de leur faire comprendre le sens de la vie qu'ils détruisent. Pour cela il les laisse faire des sacrifices et leur montre que la vie est importante et qu'elle a un prix, que personne n'a le droit de ruiner la vie de quelqu'un d'autre. Bien évidement contrairement à Hoffman il laisse toujours une chance de s'en sortir et quand ils s'en sortent cela annonce la fin de la leçon de vie.
La deuxième morale qu'apporte cette saga est un peu plus subtil dira-t-on. En fait elle est caché derrière tout ce gore et toute cette saleté qui vous répugne ô grand cœur sensible que vous êtes. Cette deuxième morale est plus flagrante dans le dernier opus quand on voit la première exécution. Place public. Que fait le citoyen lambda ? Il prend des photos et des vidéos. Voilà. On aime regarder le mal et le gore, on aime regarder le mal qui transpire dans l'humain. Nous sommes des " putains de spectateurs " (pardonnez-moi l'expression).
Je crois que le message est passé, je conclurai donc mon analyse et ma critique par cela, une citation d'Einstein " La faute n'est pas tant à ceux qui la font, mais plutôt à ceux qui regardent et laissent faire ".
Merci de votre lecture et n'hésitez-pas à me donner votre avis.