La franchise SAW affiche, dans son quatrième volet, la volonté mercantile de ses auteurs et producteurs ! Désormais, jusqu’à ce que le public se lasse, on peut nous balancer un nouvel opus annuel. Il suffit simplement de se calquer sur ce film. Les quelques ingrédients de base étant : quelques apparitions du Jigsaw en fouillant son passé à outrance, quelques scènes barbares et gratuites qui s’enchaînent, des plans et cadrages épileptiques et le tour est joué. Pendant une heure trente, on fait se dérouler tout cela sans trop de répit, moins encore de cohérence. Mais qu’importe ! Nous sommes très loin du Saw originel de James Wan, qui impliquait le spectateur dans un jeu pervers, bien ficelé et savamment dosé en gore, juste pour le fun. C’était il y a trois ans ! Le temps qu’il a fallu pour dénaturer totalement une idée de départ novatrice et intelligente. Là, Bousman tente le qui mieux mieux qui n’est en fait que du qui moins moins.