Scott Pilgrim est une adaptation de BD donc le réalisateur a jugé bon d'ajouter dans certains coins de l'image des « Paaaf », « Boing », et autres onomatopées qui soulignent les bruits qu'on entend déjà vu qu'en fait c'est un film. Et puis, étant donné que c'est une adaptation de BD, il a aussi demandé à son frère autiste de faire le montage, tout en évitant soigneusement tout fondu qui pourrait laisser le temps au spectateur de respirer.
Le film va tellement vite qu'on décroche au bout de 10 minutes, le temps d'aller vomir un peu.
En plus, le type a des super pouvoir alors là c'est le pompon. Ça donne lieu à des scènes WTF totalement ratées tellement l'enchaînement entre réalité et vie virtuelle est bâclée. Quand ça se veut drôle, ça tombe à plat et quand ça se veut sérieux, ça fait rire. En plus le héros a le charisme d'un guéridon et une coupe de cheveux atroce. Sans compter la greluche qu'il veut se taper, qui a le bon goût de changer de couleur de cheveux à chaque plan parce que c'est trop « In ».
Je crois donc que voici enfin THE film qui me fait me rendre compte que (malgré ce que dit mon profil, mais je mens) j'ai bien vieilli et que je n'ai plus 16 ans. Les conneries d'ados merci bien mais je retourne sous mon plaid avec mon lait chaud devant un bon vieux film des 90's.
[Mon Dieu on dirait Torpenn...]